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Quand l'Intelligence Artificielle défie l'humain en sobriété carbone !

Entre fascination et préoccupation : la sortie de DALL-E 3 d'OpenAI redéfinit les frontières du possible tout en posant la question cruciale de son impact écologique.

IA générative, le bon élève en émission de CO2

La mise sur le marché de DALL-E 3 par OpenAI marque une avancée significative dans la quête incessante de l'intelligence artificielle pour imiter, et parfois surpasser, les capacités humaines. De la génération de texte intégré aux images à une compréhension étonnante des relations spatiales, cette dernière itération du modèle repousse encore les frontières de ce que la technologie peut accomplir. Elle présente des améliorations notables en matière d'efficacité et de précision, notamment dans la gestion du texte intégré aux images. En intégrant cette technologie à ChatGPT, OpenAI élargit les capacités du chatbot pour inclure la génération d'images à partir de descriptions textuelles.

Cette innovation représente un pas de géant dans le domaine des IA génératives. Mais au-delà de l'émerveillement technologique, il convient de s'interroger sur l'empreinte carbone d'une telle innovation pour l’avenir de notre planète bleue.

Et le débat qui oppose la productivité et l'efficacité des machines à celles des hommes ne saurait être complet sans une étude approfondie de leur impact écologique respectif.

Et cela tombe plutôt bien puisque de prestigieux chercheurs ont ainsi comparé l’empreinte carbone d’un pinceau humain à celle d’une IA, et devinez quoi ?


Une étude éclairante sur l'impact environnemental

Une étude rigoureuse menée par Bill Tomlinson de l'Université de Californie à Irvine et son équipe interdisciplinaire a comparé l'empreinte carbone de l'intelligence artificielle à celle des humains dans des tâches spécifiques. Publiée sur arXiv, l'étude révèle que l'IA émet entre 130 et 1500 fois moins de CO2e (équivalent en dioxyde de carbone) pour l'écriture d'une page de texte et entre 310 et 2900 fois moins pour la création d'une image.

L'IA émet entre 310 et 2900 fois moins de CO2e pour la création d'une image qu'un humain


L'IA émet entre 130 et 1500 fois moins de CO2e (équivalent en dioxyde de carbone) pour l'écriture d'une page de texte qu'un humain

Selon cette étude, DALL-E 2 émet environ 2500 fois moins de CO2e qu'un artiste basé aux États-Unis et 310 fois moins qu'un artiste basé en Inde. Il est à noter que ces chiffres ne prennent pas en compte d'autres facteurs sociaux tels que les déplacements professionnels ou les effets rebond.

Toutefois, ces chiffres ne sont pas immuables. Les progrès algorithmiques pourraient réduire encore plus l'empreinte de l'IA.

Vers un Futur Plus Vert

L'étude, validée par des outils comme TurnItIn, suggère que l'intelligence artificielle pourrait jouer un rôle significatif dans la transition écologique du secteur technologique.

Pourtant, ce constat ne doit pas être une incitation à la complaisance. La perspective d'une personnalisation omniprésente, où chaque produit culturel serait adapté aux préférences individuelles, pourrait fortement augmenter l'empreinte écologique des systèmes d'IA. De même, les changements sociétaux et la disparité croissante entre les pays en termes d'empreinte carbone pourraient redéfinir ce rapport entre l'homme et la machine.

Le débat sur l'impact environnemental de l'IA est loin d'être résolu, mais des analyses comme celle-ci fournissent des repères essentiels pour naviguer dans ce domaine complexe, riche en opportunités et en défis.

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