Vous pensiez que l'IA allait remplacer les développeurs ? Pas si vous savez l'utiliser intelligemment. Imaginez un outil capable de vous transformer en véritable super-héros du code. Et si cette révolution était déjà à portée de main ? Bienvenue dans l'univers de Cursor.

Soyons honnêtes, aux yeux des recruteurs, vous devez être un véritable couteau suisse. Non seulement on attend de vous que vous soyez un expert en front, en back, en bases de données et en déploiement, mais on vous demande aussi de maîtriser des outils qui, il y a à peine six mois, n'existaient même pas. Entre les frameworks qui évoluent plus vite que votre café ne refroidit et les tâches répétitives qui grignotent vos journées, il est facile de se sentir dépassé. Et si vous n'adoptez pas les bons outils, vous risquez de voir vos collègues ou concurrents vous doubler à la vitesse d'un npm install
.
Et si je vous dis qu'à partir d'aujourd'hui, tous vos soucis d'hier vont devenir aussi faciles à résoudre que depuis l'invention des streams en Java ? Avec des outils boostés à l'IA comme Cursor, ce qui semblait complexe hier devient un jeu d'enfant. Imaginez un assistant personnel qui non seulement comprend vos besoins, mais vous aide à coder plus vite, mieux, et avec moins d'erreurs. Un outil qui, bien utilisé, peut transformer votre manière de travailler et vous permettre de rester en tête dans la course technologique.
Dans cet article, je vais vous montrer pourquoi Cursor est bien plus qu'un simple gadget pour développeurs. Nous parlerons des défis auxquels vous faites face sans IA, des fonctionnalités qui font de Cursor un outil révolutionnaire, et des bonnes pratiques pour éviter les pièges et en tirer le meilleur parti. Prêts à découvrir votre nouvelle arme secrète ? Allons-y !

Les défis du quotidien d'un développeur fullstack : jongler entre les détails et les deadlines
Être développeur fullstack aujourd’hui, c’est jongler avec des couteaux tout en marchant sur un fil : chaque détail compte, et la moindre erreur peut tout faire basculer. Prenez le Linter, cet outil indispensable mais parfois agaçant, qui vous rappelle que votre indentation ressemble à un plat de spaghetti.
Certes, il est là pour vous sauver des bugs syntaxiques, mais avouez qu’il vous donne parfois envie de désactiver toutes les règles juste pour avoir un peu de répit. Et que dire des principes SOLID ? Ces mantras sacrés du développement logiciel qui garantissent un code propre et modulaire. Mais entre deux sprints, appliquer le Single Responsibility Principle ou le Open/Closed Principle peut vite ressembler à résoudre un Rubik's Cube les yeux bandés.

Ajoutez à cela la pression constante de produire un code propre et lisible, tout en respectant les deadlines. Écrire du Clean Code, c’est comme tenir ses bonnes résolutions du Nouvel An : on commence avec enthousiasme, mais sous la pression, les commentaires clairs et les noms de variables explicites passent souvent à la trappe.
Face à tout cela, il est facile de se sentir submergé. Mais imaginez un instant un assistant qui vous aide à respecter les règles du Linter, à appliquer les principes SOLID sans effort, et à produire un code propre qui passe haut la main les contrôles de qualité.

En 2021, GitHub Copilot a marqué un tournant : le premier assistant d’une longue série d’outils dopés à l’IA qui ont commencé à transformer nos habitudes de développement… et c’est là que mon expérience avec ces outils a vraiment commencé.
GitHub Copilot : un copilote efficace, mais limité au poste de copilote
Pendant près de deux ans, j’ai utilisé GitHub Copilot quotidiennement. Cet outil a véritablement révolutionné ma manière de coder. Il excelle dans la compréhension du contexte immédiat de votre fichier de code, anticipe vos besoins, et propose des suggestions pertinentes pour un cheminement de pensée fluide.
Cependant, GitHub Copilot reste fidèle à son nom : un copilote. Il se concentre uniquement sur la complétion de code dans le fichier en cours, sans garder en mémoire l’ensemble du projet. Cela peut parfois conduire à des suggestions hors sujet ou inadaptées au contexte global. Dans ces moments-là, c’est à vous, en tant que pilote, de reprendre les commandes pour guider l’outil.

Depuis l’arrivée de GitHub Copilot, l’écosystème des outils dopés à l’IA n’a cessé de s’enrichir. Des terminaux intelligents comme Warp, aux assistants conversationnels spécialisés comme Claude, en passant par des plateformes de déploiement optimisées comme Vercel, chaque outil semble repousser les limites de ce que nous pensions possible. Mais parmi cette nouvelle génération, un nom se démarque : Cursor, un copilote qui promet de redéfinir la manière dont les développeurs fullstack travaillent au quotidien.
Cursor : un pilote qui prend les commandes
Imaginez ceci : vous êtes en plein milieu d’un projet complexe, avec une deadline qui approche à grands pas. La création d’une interface CRUD complète – incluant modèles, contrôleurs, services et repositories – s’annonce chronophage et fastidieuse. C’est alors que vous décidez de faire appel à Cursor, ce copilote qui promet de révolutionner votre manière de coder. Un peu sceptique, mais curieux, vous lui confiez cette mission ambitieuse.
Quelques secondes plus tard, vous restez bouche bée. En moins d’une minute, Cursor a généré tout ce dont vous aviez besoin, et même plus. Les fichiers sont parfaitement organisés dans des répertoires bien structurés, le code est propre, et chaque méthode est accompagnée de commentaires clairs et pertinents. Ce n’est pas juste un assistant qui vous mâche le travail : c’est un véritable architecte qui anticipe vos besoins.
Ce qui frappe le plus, c’est la complétude de la solution. Cursor ne se contente pas de produire du code brut ; il pense à tout. Besoin d’un modèle Java ? Il le génère avec les bonnes annotations. Un contrôleur REST ? Il inclut déjà les endpoints nécessaires. Et les services ? Ils sont prêts à être utilisés, avec une logique métier bien pensée. Il va même jusqu’à suggérer des améliorations, comme l’ajout de validations ou de tests unitaires pour renforcer la robustesse de votre application. C’est un peu comme si vous aviez un collègue senior à vos côtés, capable de produire du code à une vitesse fulgurante tout en respectant les bonnes pratiques. Et ce collègue, en plus, ne se plaint jamais de la charge de travail ni des deadlines serrées.
Mais ce qui rend Cursor vraiment impressionnant, c’est sa capacité à s’adapter. Contrairement à d’autres outils qui se contentent de compléter des lignes de code au fur et à mesure, Cursor fonctionne comme un véritable assistant conversationnel. Vous pouvez lui poser des questions, affiner vos demandes, et même lui demander de réviser ou d’améliorer ce qu’il a déjà produit. C’est un dialogue continu, et non une simple interaction unilatérale.

Cursor : un pilote parfois trop enthousiaste
Si Cursor est capable de vous propulser dans une nouvelle dimension de productivité, il a aussi un petit côté… disons, "trop motivé". Imaginez un collègue qui, à chaque fois que vous lui demandez un coup de main, en fait trois fois plus que ce que vous avez demandé. Sympa, non ? Eh bien, pas toujours.
Revenons à notre exemple du CRUD. Cursor, dans son enthousiasme débordant, a décidé de m’impressionner. En plus de ce que j’avais demandé, il a généré un service de recherche avancée, une pagination sophistiquée, et même un système de gestion des rôles pour sécuriser les accès. Tout cela en une seule commande.
Alors oui, sur le papier, c’est impressionnant. Mais dans la réalité, c’était totalement hors sujet. Mon projet n’avait pas besoin de tout ça. Résultat : j’ai dû passer du temps à trier ce qui était utile de ce qui ne l’était pas, et à supprimer les morceaux de code superflus. C’est un peu comme si vous demandiez à un ami de vous aider à monter une étagère, et qu’il en profitait pour repeindre tout votre salon. L’intention est bonne, mais ce n’est pas ce que vous aviez demandé.
Ce genre de situation peut être frustrant, surtout quand vous êtes pressé par le temps. Cursor a cette tendance à "surinterpréter" vos demandes si elles ne sont pas formulées de manière ultra-précise. Il peut générer des fonctionnalités que vous n’avez jamais envisagées ou ajouter des détails qui, bien que techniquement corrects, n’ont aucune utilité dans votre contexte.
La clé : cadrer Cursor dès le départ
Pour éviter ce genre de situation, il est essentiel d’adopter une approche proactive. Avec Cursor, tout commence par la précision de vos instructions. Plus elles sont claires et détaillées, plus Cursor sera en mesure de produire un résultat conforme à vos attentes.
Par exemple, au lieu de simplement dire :
"Génère une interface CRUD pour gérer une base de données",
vous pourriez préciser :
"Génère une interface CRUD avec un modèle User
, un contrôleur REST avec les endpoints de base (GET, POST, PUT, DELETE), et un service pour la logique métier. Pas de pagination, pas de recherche avancée, pas de gestion des rôles."
Cursor excelle lorsqu’il sait exactement ce qu’il doit faire. Mais ce n’est pas tout. Une autre astuce consiste à lui demander son plan de travail avant qu’il ne commence à générer du code. Cela peut sembler contre-intuitif, mais cette étape permet de valider sa compréhension de votre demande et d’éviter les surprises.
Voici un exemple de prompt efficace :
"Je veux que tu génères une interface CRUD pour gérer des utilisateurs. Avant de commencer, propose-moi un plan de travail détaillé avec les fichiers que tu comptes créer, les méthodes que tu vas inclure, et les fonctionnalités associées."
Cursor répondra généralement avec une liste structurée, comme :
- Fichier
User.java
: modèle avec les champsid
,name
,email
. - Fichier
UserController.java
: endpoints REST (GET /users
,POST /users
, etc.). - Fichier
UserService.java
: logique métier pour gérer les utilisateurs. - Fichier
UserRepository.java
: interface pour les opérations CRUD sur la base de données.
Une fois que vous avez validé ce plan, vous pouvez lui donner le feu vert pour générer le code. Cette approche permet non seulement de réduire les erreurs, mais aussi de gagner du temps, car vous n’aurez pas à corriger ou supprimer des fonctionnalités inutiles après coup.
Donner des consignes claires et précises à Cursor est une première étape essentielle pour canaliser son enthousiasme et obtenir des résultats conformes à vos attentes. Mais pourquoi s’arrêter là ? Si vous souhaitez aller encore plus loin dans l’optimisation de votre workflow, il est possible d’automatiser ces consignes grâce aux Cursor Rules. Ces règles personnalisées permettent de formaliser vos bonnes pratiques et vos préférences, transformant Cursor en un véritable pilote sur mesure. Découvrons ensemble comment ces règles peuvent révolutionner votre manière de travailler.

Les Cursor Rules : des consignes sur mesure pour un pilote parfait
Imaginez pouvoir définir un ensemble de règles personnalisées pour guider Cursor dans chacune de ses interactions. Ces règles, appelées Cursor Rules, permettent de spécifier des informations contextuelles essentielles, telles que :
- Vos conventions de nommage (par exemple, toujours utiliser le format
camelCase
pour les variables). - Les bonnes pratiques que vous souhaitez respecter (comme l’application stricte des principes SOLID ou l’utilisation de Design Patterns spécifiques).
- Les technologies ou frameworks que vous utilisez dans vos projets (Spring Boot, React, etc.).
- Vos préférences en matière d’indentation, de structure de fichiers, ou encore de documentation.
Cursor prend en charge ces règles directement dans ses prompts, ce qui lui permet de produire un code qui correspond parfaitement à vos attentes. Par exemple, si vous travaillez dans une équipe où les noms de variables doivent toujours être en anglais et respecter un certain format, vous pouvez inclure cette consigne dans vos Cursor Rules. Résultat : plus besoin de corriger manuellement les noms des variables générées.
Un répertoire de règles prêtes à l’emploi
Pour vous aider à démarrer, Cursor propose un répertoire de règles déjà écrites, accessible sur Cursor Directory. Ce site regroupe une collection de règles créées par la communauté, adaptées à différents langages, frameworks, et bonnes pratiques. Vous pouvez les télécharger et les intégrer directement dans vos projets, ou vous en inspirer pour écrire vos propres règles.
Par exemple, vous pourriez trouver une règle dédiée à la génération de code pour des applications Spring Boot, ou une autre qui applique automatiquement les conventions de style pour du Typescript ReactJS. Ces règles permettent de gagner un temps précieux et d’assurer une cohérence dans votre code.
Créer vos propres règles (avec l’aide de Cursor)
Mais ce n’est pas tout. Si vous avez des besoins spécifiques, vous pouvez demander à Cursor de générer lui-même des règles adaptées à votre manière de coder. Voici comment procéder :
- Identifiez vos besoins : Par exemple, vous souhaitez que toutes vos classes Java suivent une structure particulière, avec des annotations spécifiques et une documentation Javadoc.
- Validez et affinez la règle : Cursor vous proposera une règle que vous pourrez ajuster selon vos préférences avant de l’intégrer dans vos projets.
Demandez à Cursor de générer une règle : Formulez une demande comme :
"Crée une Cursor Rule pour que toutes les classes Java générées incluent une annotation @Service
par défaut, utilisent des noms de variables en camelCase, et contiennent une section Javadoc pour chaque méthode."
Cette astuce est particulièrement utile si vous travaillez dans un environnement où les normes de codage sont strictes ou si vous souhaitez automatiser l’application de vos bonnes pratiques.
Un pilote qui s’améliore avec le temps
Grâce aux Cursor Rules, votre pilote devient de plus en plus performant au fil du temps. En lui fournissant des consignes claires et en enrichissant ses règles, vous lui permettez de mieux comprendre vos attentes et de produire un code qui nécessite moins de corrections. C’est un peu comme entraîner un assistant personnel : plus vous investissez dans sa formation, plus il devient efficace.
Et le meilleur dans tout ça ? Cursor est capable de s’adapter rapidement à vos besoins changeants. Si vous adoptez un nouveau framework ou si vous modifiez vos conventions de codage, il vous suffit de mettre à jour vos règles pour que Cursor s’aligne instantanément.
Cursor, un pilote à apprivoiser pour décupler votre productivité
Cursor n’est pas juste un outil, c’est votre Inspecteur Gadget du code : un pilote débordant de ressources qui peut transformer votre manière de développer. Avec des consignes claires et les Cursor Rules, il déploie ses gadgets pour automatiser vos bonnes pratiques et s’adapter à vos besoins. Et le meilleur ? Il peut générer du code dans un langage que vous ne connaissez même pas : Python, TypeScript, Ruby ... ? Pas besoin d’être un expert : donnez-lui les bonnes directives, et il sortira le bon outil pour orchestrer tout ça.
Mais attention, Cursor, c’est aussi cet ami un peu blagueur qui, parfois, pousse la plaisanterie un peu trop loin. Vous lui demandez une API ? Il pourrait bien vous sortir un blog de recettes. Vous voulez un CRUD simple ? Il vous pond une usine à gaz. Mais comme tout bon copain, avec un peu de cadrage et de patience, il finit toujours par revenir dans le droit chemin. Et une fois apprivoisé, il devient un allié redoutable : il vous fait gagner un temps précieux, produit un code de qualité, et vous aide à briller dans vos projets.
Et qui sait, peut-être qu’un jour, il nous rendra obsolètes… Mais pour l’instant, rassurez-vous : il a encore besoin de nous.